Après avoir abordé le paddock de CSO, concentrons-nous maintenant sur le paddock de dressage ! Les compétitions de dressage sont remplies de règles à connaître, parfois difficiles à retenir, et cela commence dès l’échauffement ! Tout comme le paddock de CSO, le paddock de dressage est un endroit où se croisent différents cavaliers, pour le meilleur et pour le pire.
Le cavalier qui utilise de nombreux enrênements
Il y a certains cavaliers qui sont très préoccupés par le fait que leur cheval ait la tête en l’air. Ils vont raccourcir brusquement les rênes et serrer leur gogue au maximum lors de l’échauffement, ce qui rend la détente plutôt tendue. Si cela était possible, ils ajouteraient même des rênes allemandes en plus du gogue. De plus, ils utilisent des éperons et un stick de dressage pour réaliser toutes les figures difficiles. On se demande toujours ce que cela va donner sur le carré, lorsque le cavalier devra lâcher son stick et desserrer son gogue.
Identifier les cavaliers moins familiers avec leur reprise
Lorsque ce cavalier arrive au paddock de dressage, il est comme s’il découvrait sa reprise pour la première fois. Il a une feuille en main et lit à voix haute les instructions de sa reprise. Ensuite, il donne sa feuille à un camarade qui va lui dicter les mouvements pendant toute sa détente. Par exemple, il lui dira de repasser au pas à la lettre B, puis de repartir au trot de travail à la lettre P. Après avoir répété la reprise plusieurs fois de cette manière, il demande à son porte-parole de lui dicter les mouvements sur la piste. Malheureusement, ce manque de préparation lui coûte des points, car cela ressemble à une dépendance au GPS à cheval.
Celui qui se couvre de multiples équipements de protection
Il y a certains cavaliers qui arrivent sur le paddock de dressage avec tout un attirail : des guêtres, des protège-boulets, des cloches et parfois même des bandes de polo. On se demande tous s’ils vont penser à les enlever avant de rentrer sur le carré de dressage. Est-ce que quelqu’un va leur rappeler s’ils oublient ? Et est-ce que le jury sera compréhensif et les préviendra avant de les éliminer ? C’est un vrai suspense.
Le cavalier qui a choisi le mauvais concours
Ce cavalier a l’air d’être un peu perdu au moment de s’engager sur le paddock de dressage. Il est équipé de nombreuses protections, d’un collier de chasse, d’une martingale et d’étriers chaussés courts. Il ne semble pas avoir préparé son cheval pour le dressage, car il n’a pas mis de pions et son tapis est de couleur. On dirait qu’il pensait participer à une compétition de saut d’obstacles ! Malheureusement, sa confusion se reflète dans sa performance, et il est éliminé après avoir sauté la lice de dressage.
Le cavalier qui préfère ne jamais s’asseoir au trot
Ce cavalier souhaite réussir sa reprise mais il rencontre un problème : il n’est pas à l’aise au trot assis ! Il se raidit, saute comme une crêpe et perd ses étriers dès qu’il s’assoit. Il choisit donc de faire du trot enlevé pendant sa détente, en espérant réussir à s’asseoir correctement pour changer de bipède diagonal. Au moment de prendre le départ sur le carré, il enlève même les étriers de sa selle pour ne pas perdre sa dignité. Cela va être une séance d’abdos intense !
Nous avons ici un cavalier qui connaît les règles du paddock de dressage et qui a choisi le bon concours. Il sait qu’il doit trotter assis, connaît sa reprise, a préparé son cheval et n’a pas d’équipement superflu. Cependant, il arbore une selle de dressage très chère, une bride scintillante, une veste longue et un chapeau. Si c’est une femme, elle porte un col à froufrous et si c’est un homme, il porte une cravate. De plus, la cavalière a réalisé des pions et un chignon impeccables, digne d’un coiffeur professionnel. Tout cela pour un concours de dressage de niveau Club 2. On peut dire que ce cavalier en fait un peu trop. Ses prouesses en pirouettes et appuyers mettent mal à l’aise les autres participants, ce qui frustre notre camarade qui a du mal à trotter assis.
Le paddock de dressage est un lieu très diversifié. On y trouve de tout, encore plus que dans le paddock de CSO. Et vous, comment se passent vos concours de dressage ? Êtes-vous dans la panique, la honte ou la classe ?
Merci à Sophie Schwarz pour son commentaire qui nous a inspiré cet article.
