Vous connaissez peut-être pas la SFET, mais c’est une organisation qui s’occupe de la filière équine, en particulier des chevaux utilisés pour le travail et les loisirs.
La SFET, l’entreprise qui s’occupe des chevaux de travail
La SFET est une organisation qui se consacre à l’élevage et à la promotion de 25 races d’équidés de travail en France, notamment des chevaux de traits, des ânes, des mulets et des chevaux/poneys de territoire. Il est important de ne pas la confondre avec la SHF (Société Hippique Française) qui organise des concours pour les jeunes chevaux de sport, ni avec la FFE qui est responsable de l’instruction et des compétitions équestres, mais qui n’est pas impliquée dans l’élevage. La SFET, tout comme la SHF, dépend du Ministère de l’Agriculture et joue un rôle essentiel dans la gestion de l’élevage. Elle est responsable de la préservation et de la promotion de 25 races différentes, allant du Trait Breton au Pottok en passant par l’âne grand noir du Berry.
Les équidés de travail
Lorsqu’il s’agit de parler des chevaux de travail, nous pensons naturellement à nos amis à gros sabots. C’est pourquoi la SFET est l’organisation qui s’occupe de ces magnifiques animaux. En France, il existe neuf races de chevaux de trait reconnues (vous ne trouverez donc pas de Shire, par exemple) : le Trait Ardennais, le Trait Auxois, le Boulonnais, le Trait Breton, le Cob Normand, le Trait Comtois, le Percheron, le Trait du Nord et enfin le Trait Poitevin Mulassier.
Les équidés vivant dans leur environnement naturel
Les chevaux et poneys typiques de nos régions sont souvent méconnus et en voie de disparition. Parmi ces races, on retrouve l’Auvergne, le Camargue, le Castillonnais, le Cavallu Corsu, le Henson, le Mérens, le Poney Landais, le Pottok et la dernière race reconnue, le Cheval du Vercors de Barraquand. Ces races sont caractéristiques de nos territoires et méritent d’être mieux connues.
Les compagnons à grandes oreilles : les ânes et les mules
En France, les ânes et les mules sont toujours utilisés pour le travail. La SFET est responsable de la préservation des 7 races d’ânes, qui sont l’Âne Bourbonnais, l’Âne du Cotentin, l’Âne Grand Noir du Berry, l’Âne Normand, l’Âne de Provence, l’Âne des Pyrénées et le Baudet du Poitou. En ce qui concerne les mules, il existe deux registres de mules reconnus en France, la mule des Pyrénées et la mule Poitevine. C’est donc la SFET qui est chargée de distribuer les incitations de l’État pour favoriser la diversité génétique de nos équidés français.
Un circuit sportif similaire au circuit jeunes chevaux mis en place par la SFET
Vous ne le savez peut-être pas, mais les ânes, les chevaux de traits et les chevaux de territoires ont leurs propres parcours d’excellence appelés PEJET (Parcours d’Excellence du Jeune Équidé de Travail). Ces épreuves, qui ne sont pas des concours à proprement parler mais plutôt une validation de niveau, sont accessibles dès l’âge de deux ans. Bien entendu, il est impossible de demander à un cheval de trait de faire un parcours de saut d’obstacles. Les épreuves sont donc adaptées aux aptitudes de ces équidés. De plus, il existe également des concours de modèles et allures, similaires aux concours de Modèles et Allures (M&A). Pour les 25 races, la SFET (Société Française des Equidés de Travail) aide chaque race à organiser et gérer les concours d’élevage en collaboration avec leur association nationale de race (ANR). Cette démarche est également mise en place pour les Selle Français en partenariat avec la SHF (Société Hippique Française).
Apparence et style du modèle
Les concours visent à encourager les éleveurs à produire des chevaux conformes aux standards de leur race. Les Associations Nationales de Races (ANR) définissent des objectifs pour l’évolution de la race, tels que l’augmentation de la taille, avec l’aide de la Société Française des Équidés de Travail (SFET). La SFET peut également apporter une expertise supplémentaire. De plus, ces concours permettent de collecter des données grâce aux mesures prises sur les animaux, ce qui permet ensuite de réaliser des études sur l’évolution des races, par exemple.
Les tests de tempérament simplifiés pour les poulains de 1 an
Lors des concours d’élevage, les Tests de Tempérament Simplifié (TTS) sont utilisés pour évaluer le comportement d’un jeune équidé. Ces tests consistent à observer comment il réagit lors de la mesure de sa taille, de la présentation de son modèle ou face à un obstacle inconnu. On lui propose également de manger sur une bâche pour avoir une idée de son caractère naturel.
Le PEJET pour les chevaux de 2 ans : une alternative à la qualification loisir junior
Il y a trois épreuves distinctes pour les animaux très jeunes, qui correspondent à un stade pré-débourrage.
La reformulation du sous-titre de section de l’article de blog serait : « La formation scolaire et professionnelle
L’objectif est de vérifier si l’animal a été correctement éduqué et s’il a bien assimilé les bases. Nous allons donc vérifier s’il donne ses pieds, s’il se laisse brosser, s’il marche correctement en étant tenu en main, s’il peut être sanglé et s’il monte aisément dans un van. Il est important qu’il reste calme et attentif à son propriétaire. C’est vraiment son comportement qui sera évalué.
La manipulation manuelle du travail
Lors de cette épreuve, il est important de montrer que votre cheval est facile à promener au quotidien. Cette épreuve a remplacé la qualification loisir junior. L’objectif est de faire passer votre cheval à travers différents obstacles, tels qu’une bâche au sol, passer à côté d’une peau de mouton, ne pas avoir peur d’une poubelle qui roule, etc. Un bon cheval de travail doit rester calme face à des situations très variées, et cela peut être observé dès ses 2 ans.
Les techniques de travail avec des longues rênes
Pour évaluer un équidé, il doit effectuer un parcours aux longues rênes comprenant des cercles, des arrêts, des slaloms et des allongements de pas. La précision de l’exécution est prise en compte, similaire à une reprise de dressage. L’animal doit écouter attentivement son meneur et réaliser le parcours de manière calme.
Réponse: « La notation
Lors des épreuves des PEJET, les chevaux et autres équidés sont soumis à une évaluation complète. Leur état corporel, la largeur de leur encolure et la qualité de leurs aplombs sont examinés. Ces épreuves sont ouvertes à tous les types d’équidés, qu’il s’agisse d’ânes, de mules, de chevaux de trait ou de chevaux et poneys de territoire. Même les équidés d’origine inconnue ou sans race pure peuvent y participer. C’est une occasion de faire un état des lieux complet de leur condition physique et de leur conformation.
Les programmes d’éducation pour les enfants de 3 ans
Les équidés de trois ans poursuivent leur évolution en se spécialisant dans différentes disciplines. Certains, comme le Mérens, se tournent vers la selle, tandis que d’autres, comme les ânes, se dirigent plutôt vers l’attelage et la traction. Cela fait suite à ce que les chevaux et les ânes ont fait à l’âge de deux ans. Les épreuves pour les équidés de trois ans sont indépendantes les unes des autres, tout comme celles des deux ans.
Réponse: « Les constructions
Un bât est utilisé pour transporter des marchandises, pas un cavalier. L’épreuve de bât fait suite à l’épreuve de travail en main. L’animal doit franchir plusieurs obstacles calmement et sans sauter, car il transporte une charge qui peut être fragile. Par exemple, il doit être capable de reculer en main, passer à travers une chicane, franchir un portail et marcher sur une bâche.
La reformulation en Français du sous-titre de section d’article de blog « L’épreuve montée » pourrait être : « La mise en scène de l’épreuve
Cette épreuve est principalement destinée aux chevaux de selle tels que les traits, les chevaux/poneys de territoires, les mules et les grands ânes. Son objectif est de tester la franchise et la facilité d’utilisation de l’animal sur un parcours similaire à celui du PTV. Vous serez amené à effectuer des exercices tels que le montoir, un slalom au trot, des cercles au galop et le passage d’un croisillon au trot ou au galop.
La course en attelage
L’épreuve de la SFET est similaire à l’épreuve en selle pour l’attelage. L’équidé doit réaliser un parcours comprenant divers exercices tels qu’une serpentine, des cercles, un reculer, un allongement du trot et un passage sur un sol différent. Dans cette épreuve, la facilité d’utilisation et la qualité du dressage sont primordiales.
Le test de résistance à la traction
L’épreuve dont il est question ici est particulièrement importante pour les chevaux de trait, les ânes et les mules qui sont utilisés pour les travaux agricoles. Elle fait suite à l’entraînement aux longues rênes. Pendant cette épreuve, l’animal doit tracter un traîneau chargé en fonction de sa taille et réussir à franchir des portes sans les toucher, à réaliser des cercles et à passer à travers un parcours en forme de L constitué de barres. L’objectif principal est d’évaluer le calme et l’obéissance de l’animal, et c’est sur ces critères qu’il sera jugé.
Les compétences nécessaires pour les activités de loisirs
La SFET, anciennement les Haras Nationaux, s’occupe désormais de ces épreuves. Le but de ces épreuves est de démontrer que tous les équidés, qu’ils soient de race pure ou non, comme les ânes, les chevaux de selle français ou les comtois, ont des capacités pour l’équitation de loisir. Ces épreuves sont divisées en deux catégories d’âge : les Espoirs, pour les animaux âgés de 3 à 5 ans, et les Seniors, pour les animaux âgés de 6 à 18 ans.
Les diverses catégories de certification
Il existe une épreuve de jugement du modèle du cheval dans le cadre du PEJET. Peu importe la race du cheval, c’est son adéquation à une utilisation de loisir qui est évaluée, en prenant notamment en compte les aplombs. Vous devrez également présenter votre cheval, âne ou mule monté aux trois allures. Ensuite, vous devrez effectuer un parcours avec votre équidé, comprenant des tâches telles que monter dans un van, curer les pieds, marcher sur un sol différent, faire face à un bruit, prendre un objet, etc. Enfin, les juges vérifieront la maîtrise du galop, où l’équidé doit s’arrêter correctement pour la sécurité du cavalier. Ces quatre critères détermineront si l’équidé obtient le label « loisir » ou non.
Dans l’épreuve attelée, l’équidé est jugé selon le modèle et les trois allures, mais cette fois-ci en étant attelé. Vous devrez également démontrer que votre âne, par exemple, est franc et passe partout sur un parcours avec divers obstacles. La différence réside dans la maîtrise du galop, où l’attelage est lancé au trot et doit s’arrêter correctement. Enfin, la qualité du reculé est testée.
Pour l’épreuve bâtée, il y a seulement deux épreuves. Il y a toujours la présentation du modèle et les tests de comportement sur le parcours avec les différents obstacles, ainsi que la montée dans le van. On ne teste pas les trois allures car l’équidé utilisé pour le bât se déplace au pas.
Les meilleurs participants ont maintenant la possibilité de participer aux finales régionales, qui peuvent ensuite donner accès à une finale nationale où ils pourraient devenir les meilleurs de chaque catégorie.
Chaque année, un passeport Excellence est mis à jour pour les équidés ayant participé au PEJET. Ce passeport contient les épreuves validées par l’équidé s’il a obtenu la note minimale requise. C’est un peu comme vous avec le brevet puis avec le bac.
Les efforts de formation de la SFET
L’Ecole Nationale des Ânes Maraîchers (ENAM) offre également des formations pour les éleveurs professionnels. Ces formations couvrent divers sujets tels que la découverte et le travail avec les ânes, ainsi que les épreuves préparatoires aux concours. L’ENAM est un outil précieux qui vise à former des ânes issus du programme PEJET (Parcours d’Excellence pour la Jeunesse et les Etalons de Trait) pour une utilisation spécifique en maraîchage. Grâce à ces formations, les éleveurs débutants ou en reconversion professionnelle peuvent apprendre à connaître les ânes et utiliser la traction animale en agriculture. Cette demande croissante en formations et en ânes formés par l’école offre de belles opportunités aux éleveurs d’ânes.
Présentation des chevaux de travail lors de différents événements majeurs
Les immanquables des salons de l’agriculture
La SFET est présente sur de nombreux salons, tels que Equitaine à Bordeaux ou le salon de l’agriculture de Paris, où de nombreux éleveurs sont présents. Ces salons permettent aux visiteurs de découvrir les différents usages des équidés de travail dans les domaines du loisir et de l’agriculture. Par exemple, vous pourrez voir des mules montées faire du PTV ou découvrir l’école des ânes maraîchers qui utilise ces animaux pour le travail agricole. Les chevaux de territoire seront également présents et vous pourrez les observer dans différentes disciplines. Ces salons sont une véritable vitrine pour ces équidés moins connus que ceux qui pratiquent les sports hippiques.
Une présence plus marquante lors d’autres manifestations
Connaissez-vous le Longines Paris Eiffel Jumping ? Cet événement met en avant les chevaux de trait qui hersent la carrière et les ânes qui nettoient les pelouses. C’est vraiment impressionnant ! Et c’est la Société Française pour l’Equidé de Travail (SFET) qui est responsable de tout cela. Equita Lyon est un rendez-vous incontournable pour les cavaliers, et c’est également un événement où vous pourrez voir nos amis les ânes travailler lors d’une importante compétition. Mais nous en reparlerons plus tard. La SFET a également été chargée de transporter le sapin de Noël à l’Elysée en utilisant la force des chevaux de trait. C’est vraiment une occasion de présenter ces chevaux, ânes et mulets à un large public qui ne les connaît pas forcément.
Aide pour la promotion des chevaux et des activités liées à ces animaux
Il est important de ne pas ignorer le fait que s’amuser à Paris peut être agréable, mais vendre des chevaux est une meilleure option. Ainsi, la SFET a pour objectif d’aider les éleveurs à commercialiser leurs produits.
L’utilisation de techniques contemporaines
L’utilisation d’Internet est devenue incontournable de nos jours, et même les éleveurs de chevaux de travail se sont lancés dans cette tendance. Cependant, de nombreux éleveurs n’ont pas encore leur propre site web. Heureusement, la SFET a créé un site dédié, appelé « equides-vente.fr », où chaque éleveur peut avoir sa propre page pour présenter son élevage et les chevaux qu’il met en vente. De plus, le site propose différentes pages regroupant toutes ces annonces. La SFET ne s’arrête pas là, elle a également mis en place un autre site, « equides-vacances.fr », qui répertorie toutes les activités liées aux chevaux de travail, telles que la location d’ânes ou les balades à cheval en Camargue ou en Ariège. Grâce à ces sites, les éleveurs et les passionnés d’équidés peuvent trouver facilement ce qu’ils recherchent et profiter de toute la diversité d’activités offertes.
La gestion des ventes lors des divers événements
Lors de l’événement SFETA Equita Lyon, les éleveurs présents proposent à la vente différents types d’animaux tels que des ânes, des poneys, des chevaux de selle, des chevaux de trait et des mules. Ces animaux ont été sélectionnés en fonction de leurs compétences et de leur dressage. L’objectif est de mettre en relation des cavaliers, des meneurs et d’autres utilisateurs avec des éleveurs qu’ils n’auraient pas pu rencontrer autrement. C’est une excellente opportunité pour les passionnés de chevaux de trouver leur compagnon idéal.
Un circuit de compétition dédié aux chevaux de travail
Vous croyez que les concours sont exclusivement pour les chevaux de sport ? Que seuls le dressage, le hunter, le CSO et d’autres disciplines que vous connaissez bien sont concernés ? Si on vous propose de participer à des concours avec des ânes, cela vous fait rire ? Mais saviez-vous qu’il existe un circuit spécialement réservé aux différents équidés de travail ? C’est l’EQUIDES CUP ! Rendez-vous sur equides-excellence.fr pour en savoir plus !
Une alternative pour le sous-titre de section d’article de blog pourrait être : « La coupe équine adaptée aux chevaux de travail et aux chevaux de région
Le circuit de la SFET est une compétition similaire aux championnats de France, mais spécialement conçue pour les chevaux de trait et les mules. Les neuf races de chevaux de trait et les deux races de mules peuvent y participer, que ce soit en solo ou en paire. Les épreuves comprennent la traction, la maniabilité attelée, le marathon et la maniabilité montée. De plus, pour les chevaux de territoires, les neuf races de chevaux de trait et les deux races de mules ont également la possibilité de participer à deux épreuves spécifiques : la maniabilité montée et la maniabilité attelée.
La traction est une méthode d’entraînement qui consiste à tirer ou à exercer une force sur un objet ou une surface pour en augmenter la résistance
L’épreuve consiste à évaluer la puissance de l’animal et est spécifiquement destinée aux traits. L’animal doit tirer un traîneau sur une distance d’environ 120 mètres, en s’arrêtant à trois reprises pour permettre aux personnes de monter à bord. De plus, il doit passer par une porte entre les zones de chargement pour démontrer sa capacité à écouter les instructions.
L’aisance de conduite en attelage
Il s’agit d’un parcours composé de 16 portes (20 pour la finale) que le conducteur doit franchir avec son attelage sans toucher les cônes qui symbolisent les portes. Le but est d’être le plus rapide possible tout en démontrant la réactivité et la maniabilité de l’attelage ainsi que les qualités du conducteur. C’est un peu comme une version du CSO avec une voiture attelée.
La course en attelage de longue distance
Après avoir terminé le parcours de CSO, les participants passent maintenant au barrage. Au lieu des 16 portes précédentes, le parcours est maintenant composé de deux obstacles, chacun ayant quatre portes. C’est l’occasion de mettre en valeur la performance sportive des chevaux de trait. Assister à cette épreuve est vraiment impressionnant et spectaculaire !
La maniabilité augmentée
Les Traits sont excellents dans l’épreuve des obstacles sous la selle. Cette épreuve est unique, avec au moins 10 obstacles sur la carrière. Chaque obstacle vaut de 4 à 15 points en fonction de sa difficulté. Le concurrent a 4 minutes pour franchir le plus d’obstacles possible, dans l’ordre de son choix. Cela demande donc une bonne stratégie ! Les obstacles peuvent inclure un montoir, un saut, un L en reculé, un pont en bois, ou même un parapluie à ouvrir. C’est passionnant de voir les performances des chevaux de trait et des chevaux de Territoire dans cette épreuve. Reste maintenant à découvrir les concours des ânes.
La compétition Equidé Cup avec des animaux à grandes oreilles, le style à la manière de Dallas
Les choses deviennent plus complexes en ce qui concerne les caractéristiques des ânes. On ne parle plus de races, mais plutôt de catégories d’épreuves. Les concours sont ouverts à tous les ânes et mules, y compris ceux qui n’ont pas de pedigree. Il existe 3 disciplines correspondant aux principales utilisations des ânes et mulets, et chaque discipline est divisée en deux épreuves.
La construction
La discipline des ânes, connue sous le nom de SFET, est très populaire parmi les amateurs de randonnée. Elle comprend deux épreuves principales. La première est la complicité, qui met en évidence la relation entre le meneur et son âne. Ce dernier doit suivre son meneur sur un parcours comprenant des obstacles tels que des bâches, le but étant de le faire le plus rapidement possible. La seconde épreuve est le bât en main, où l’âne doit passer à travers différents obstacles tout en portant un bât d’un certain poids. L’objectif est de réaliser le parcours de manière calme, sans que l’âne ne saute ou hésite.
Définition et explication de la « traction
La traction de puissance consiste à mettre en valeur la force de l’âne ou de la mule en franchissant un parcours composé de portes simples. Si les portes sont bien franchies, le traîneau est déchargé. Le gagnant est celui qui termine le parcours le plus rapidement.
La traction de précision, quant à elle, vise à démontrer l’agilité de l’âne en le faisant avancer parfaitement droit dans un couloir étroit de balles de golf. Ce couloir mesure 80 cm de large pour 10 m de long. Il s’agit d’une épreuve inspirée du travail des ânes dans les champs maraîchers, où ils doivent se déplacer entre les rangs de salades, par exemple.
Les techniques d’attelage utilisées en SFET
La maniabilité attelée au temps est un parcours de 5 à 8 portes qui sont légèrement plus larges que la voiture. Si une faute est commise sur une porte, l’attelage perd 5 secondes. Si le meneur fait une erreur de manipulation ou utilise mal le fouet, cela ajoute 10 secondes par faute. Le gagnant est celui qui termine le parcours le plus rapidement possible.
La maniabilité attelée aux points met en valeur la précision du meneur et la réactivité de l’âne. Il y a entre 12 et 16 portes, plus larges que la voiture, à franchir. Si une porte est renversée, cela ajoute 10 points. Des points supplémentaires peuvent être ajoutés pour les erreurs de manipulation. Il y a aussi des points de temps dépassé, tout comme en CSO.
Résumé des finales de la compétition Equidés Cup
La SFET organise de grands événements sur les salons renommés tels qu’Equita Lyon. Ces événements mettent en valeur les meilleurs chevaux de Trait, de Territoire et Ânes / Mules qui ont participé à au moins 2 concours. Seuls les meilleurs peuvent y participer et ils ont ainsi la chance de remporter de belles récompenses et de participer à un événement prestigieux comme le Lamotte Beauvron ou le Master Pro des Equidés de travail. La SFET joue un rôle essentiel dans l’organisation de ces événements. Il est important de souligner que tous les équidés, et pas seulement les chevaux de sang, peuvent participer aux concours. De plus, les équidés de travail bénéficient d’un accompagnement spécifique pour les aider à s’épanouir dans leur discipline. Alors, n’hésitez pas à sortir de votre zone de confort en laissant votre selle français de côté et en optant pour un magnifique Mérens accompagné d’un âne des Pyrénées.
