Nous allons faire un voyage dans le passé pour découvrir les 10 chevaux qui ont laissé une empreinte dans l’histoire de l’équitation. Certains se sont distingués dans le saut d’obstacles, d’autres sur les champs de bataille ou encore sur les pistes de course. Quoi qu’il en soit, tous ces chevaux ont marqué à la fois leurs cavaliers et l’histoire.
Vizir : le cheval inoubliable de Napoléon qui a laissé sa trace dans l’histoire
L’un des chevaux les plus célèbres de l’histoire est l’étalon arabe palomino offert par le sultan de Turquie à Napoléon en 1805. Ce magnifique cheval a accompagné Napoléon pendant son exil sur l’île de Sainte-Hélène après sa défaite. Malheureusement, l’étalon est décédé en 1826, cinq ans après son cavalier. Comme tous les chevaux impériaux, il portait un marquage distinctif sur la cuisse gauche, représentant le « N » couronné de Napoléon. Aujourd’hui, cet étalon est exposé au musée des armées, situé aux Invalides à Paris, après avoir été empaillé.
9. Burmese, la jument de la reine d’Angleterre – Une jument célèbre au service de la reine d’Angleterre
Burmese, un cheval né en 1962 à l’élevage de la Gendarmerie Royale du Canada, a marqué l’histoire en devenant la monture préférée de la Reine Elisabeth II. Après avoir été utilisée pour les cours d’équitation des nouveaux membres de la GRC, Burmese a rejoint l’équipe du prestigieux Carrousel de la gendarmerie royale. En 1969, elle a été offerte à la Reine Elisabeth II qui l’a montée pendant 18 années consécutives, jusqu’en 1986. Après sa retraite, Burmese a passé ses jours paisiblement dans un pâturage au château Windsor, où la Reine pouvait admirer sa monture préférée tout en prenant le thé. Burmese est donc l’un des chevaux qui ont marqué l’histoire de l’Angleterre.
Bucéphale, quant à lui, est le cheval légendaire d’Alexandre le Grand. Selon la tradition grecque, Bucéphale descendait d’une des juments de Diomède. Lorsqu’un marchand thaumaturge nommé Philonicos présenta le cheval à Philippe II de Macédoine, père d’Alexandre le Grand, ce dernier se montra si rétif que Philippe renonça à l’acheter. Cependant, Alexandre exprima ses regrets au moment où on emmenait le cheval, ce qui incita Philippe à l’acheter à condition qu’Alexandre parvienne à le dompter. Alexandre remarqua que le cheval avait peur de son ombre, alors il le plaça face au soleil pour l’apprivoiser avec succès. Par la suite, Bucéphale ne se laissa monter que par Alexandre. Ainsi, Bucéphale est non seulement l’un des chevaux qui ont marqué l’histoire, mais il est également le premier cheval célèbre de l’histoire.
7. Albe, le destrier immaculé d’Henri IV
Tout le monde connaît la célèbre blague sur le cheval blanc d’Henri IV. En réalité, le cheval d’Henri IV, nommé Albe, n’était pas blanc mais noir. Cependant, il est souvent représenté monté sur un magnifique cheval blanc. Cela s’explique par le fait qu’à l’époque, le terme « Albe » signifiait blanc, et les chevaux blancs étaient très appréciés par les riches seigneurs. Henri IV aurait donc donné ce nom à son cheval dans l’espoir qu’il soit blanc.
Le cheval Comanche, un rescapé de la célèbre bataille de Little Bighorn
En 1876, le général Custer a mené une attaque contre les Cheyennes et les Sioux près de la rivière Little Bighorn. Malheureusement, la cavalerie américaine a perdu cette bataille, à l’exception d’un cheval nommé Comanche. De couleur bai, Comanche était le seul survivant de cette bataille acharnée. Bien qu’il ait été grièvement blessé, il a réussi à se rétablir et est depuis devenu un cheval vénéré pour son courage. Il a vécu jusqu’à l’âge de 29 ans avant de décéder, et il est aujourd’hui exposé à l’université du Kansas.
Le choix de Napoléon : le célèbre destrier Marengo
Marengo était un cheval pur-sang arabe blanc qui était le préféré de Napoléon. Il a été nommé d’après l’une des nombreuses batailles remportées par l’Empereur. Marengo a également porté Napoléon lors de sa célèbre retraite à Moscou. Malgré avoir été blessé à huit reprises, le cheval s’est toujours remis. Son squelette est maintenant exposé au Musée National de l’Armée de Sandhurst.
4. Hickstead, un cheval légendaire disparu prématurément
Hickstead, un petit étalon KWPN d’1m60, a été le partenaire fidèle d’Eric Lamaze. Malgré le scepticisme initial, Eric Lamaze décide de donner une chance à ce jeune étalon. Leur succès débute avec deux médailles aux Jeux panaméricains de 2007, puis culmine avec la médaille d’or remportée en individuel aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008. Par la suite, le duo enchaîne les victoires internationales, accumulant plus de médailles et de Grands Prix que tout autre cheval en seulement sept ans de carrière. Parmi leurs nombreux succès figurent les Grands Prix de La Baule, Rome et les quatre victoires consécutives dans la Coupe de la Reine Elizabeth II lors des Masters de Spruce Meadows. Hickstead a également marqué les esprits lors du barrage de La Baule en 2011, en sautant par-dessus un chandelier et en remportant le derby. Malheureusement, le 6 novembre 2011, lors de la 4e étape de la Coupe du monde à Vérone en Italie, Hickstead décède subitement d’une rupture aortique. Malgré cette tragédie, Eric Lamaze poursuit sa carrière tout en gardant à jamais dans son cœur le souvenir de son fidèle étalon qui lui a offert ses plus belles victoires.
Le roi paresseux, notre cher Ourasi
Voici l’histoire d’un étalon trotteur français qui a marqué l’histoire des courses : le quadruple vainqueur du Prix d’Amérique, Ourasi. Malgré son apparence lourde et paresseuse, ce cheval était un véritable champion. Il était surnommé ainsi en raison de son manque d’intérêt pour l’entraînement et de sa tendance à ne se donner à fond que dans les 100 derniers mètres de la course. Pourtant, il a apporté joie et fortune à ses propriétaires, drivers et entraîneurs. Ourasi est un exemple parfait de la façon dont un cheval peut surprendre et se révéler être un véritable champion.
L’histoire de Seabiscuit, le cheval numéro deux
Seabiscuit était un pur-sang anglais des années 30 qui n’était pas destiné à devenir un grand champion. Avec sa petite taille, ses mauvais aplombs et son manque de motivation, personne ne pensait qu’il pourrait courir sur de grands hippodromes. Cependant, il a été racheté par un riche investisseur et confié à l’entraîneur peu connu Tom Smith. En l’espace de trois ans, Seabiscuit a remporté 11 de ses 15 courses, notamment dans des handicaps où il devait porter beaucoup plus de poids que ses adversaires. Cependant, il était toujours dans l’ombre de War Admiral, le champion de l’époque. C’est lors d’un match contre ce géant des courses que Seabiscuit a pris un départ fulgurant et l’a battu de quatre longueurs, lui permettant ainsi d’être couronné cheval de l’année. Aujourd’hui, plusieurs statues à son effigie sont exposées dans des hippodromes américains et il est toujours très célèbre. Un film a même été tourné en 2003 pour raconter son histoire : « Pur-sang, la légende de Seabiscuit ». Il est clair que Seabiscuit fait partie de ces chevaux qui ont marqué l’histoire des courses.
Le cheval légendaire : Jappeloup
Jappeloup de Luze, connu sous le nom de Jappeloup, était un cheval de selle français qui a été monté pendant de nombreuses années par Pierre Durand. Malgré sa petite taille de seulement 1m58 au garrot, il a remporté de nombreux titres en saut d’obstacles, dont celui de champion olympique, champion d’Europe et champion de France. Après sa carrière sportive, il a pris sa retraite en septembre 1991, et un pot d’honneur a été organisé en son honneur au pied de la Tour Eiffel. Malheureusement, Jappeloup est décédé le 5 novembre 1991 d’une crise cardiaque. Son histoire a été portée à l’écran dans un film sorti en 2013, avec Guillaume Canet dans le rôle principal.